Vacances à Saint-Coutant le Grand en Charente Maritime

par Laet

Notre gîteNotre gîte
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Notre gîte

Samedi 16 juillet 2016 :

On a traversé la France en son milieu d'est en ouest. Pas d'autoroutes mais des routes départementales à travers les champs de blé et de tournesol.

On arrive à destination en fin de journée. Le gîte est très agréable, la décoration est soignée et le cadre campagnard nous enchante. Il s'agit du gîte Le Clos du Vallon des Courances à Saint-Coutant le Grand en Charente-Maritime. Ce loft avec mezzanine résulte de l'aménagement d'une grange. 

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Dimanche 17 juillet :

Aujourd'hui, découverte de Rochefort où j'ai déjà passé des vacances en 1989 (ouïe, ouïe, ça ne rajeunie pas) avec mes parents et je me souviens notamment très bien du mémorable feu d'artifice  en l'honneur du bicentenaire de la révolution française dans les jardins de la corderie royale et la musique du virtuose Mozart qui résonnait et accompagnait à merveille ce grandiose spectacle pyrotechnique.

27 ans plus tard, accompagné de mon mari et de mes 5 loulous, je reviens sur les lieux... 

Rochefort est une ville qui doit sa création en 1666 à l'implantation d'un arsenal maritime et militaire. De ce passé prestigieux, elle hérite d'un patrimoine urbain remarquable. Nous entamons la visite sous la forme d'un petit rallye-jeu pour tenter de capter l'attention des enfants. Nous commençons par examiner le portique à colonnes de l'église Saint Louis pour tenter de reconnaître le style corinthien. Pas facile... 

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A l'intérieur, il nous faut ensuite retrouver l'intendant prestigieux de la ville qui a donné son nom à une plante des Antilles, le bégonia : Il s'agit bien sûr de Michel BEGON!

Direction maintenant la place Colbert ou place des Demoiselles (en référence au célèbre film sorti en 1967). Une grande roue en l'honneur des 350 ans de la ville trône en son centre et nous empêche de répondre à la question car la réponse se situe sous l'installation!

Le rallye nous emmène vers le théâtre, l'hôtel de la marine, la tour de garde...

Après le pique nique, nous visitons le centre international de la mer qui se situe à la Corderie Royale (A faire!). Pendant près de 200 ans, le bâtiment long de 370m fut utilisé pour réaliser les cordages de la marine royale.  Cela permettait la fabrication de cordages pouvant atteindre une encablure soit 182.5m. Pour cela, on utilisait du chanvre. En 1867, la corderie de Rochefort cesse son activité. 

Incendiée par les Allemands en 1944, la Corderie Royale renaît en 1964 grâce à l'Amiral Maurice Dupont. Elle est classé monument historique en 1967.

L'exposition temporaire "face au vent" nous explique tout sur le vent de façon ludique. Elle nous a beaucoup plu.

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Nous sortons du centre, la chaleur est insoutenable (plus de 40 degrés), la destination de fin de journée s'impose : direction Fouras plage Sud où nous prenons avec plaisir un bain de mer dans l'océan atlantique.

Lundi 18 juillet :

La température nous écrase encore aujourd'hui. Malgré tout, nous décidons d'aller faire une balade du côté de la réserve naturelle de Moëze-Oléron, site national dont la mission est la conservation des espèces (animales et végétales) pour l'intérêt public.

Sur le sentier des polders (zone autrefois sous les eaux de la mer conquis par les hommes), il y avait là jadis une activité ostréicole. Aujourd'hui, sur cet espace protégé, la vie se déploie au fur et à mesure des migrations des oiseaux.

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Sur le sentier des Sablières, une végétation arbustive se développe : frêne, prunellier, sureau sont autant de passages protecteurs pour les passereaux terrestres que de garde-mangers.

Petite histoire à propos d'une linotte mélodieuse baguée dans la réserve en mai 2003 (mois et année de notre mariage) et retrouvée morte au même endroit en mai 2006 : elle a effectué trois migrations en Afrique et est revenue se reproduire chaque année dans la réserve!!! Cette fidélité se nomme la philopatrie.

Si la chaleur n'avait pas été aussi intense, nous aurions sans doute poursuivi notre visite. Mais cet après midi, la plage s'impose encore.

Cette fois, nous allons à la grande plage de sable fin de Fouras qui est dominée par le fort Vauban. Le sable nous brûle les pieds, impossible de faire la sieste sous le soleil. Pas le choix donc : Un peu de crawl en pleine mer pour ne pas tout perdre de nos entrainements de triathlon de la saison dernière ;-) 

Mardi 19 juillet :

Visite de l'île de Ré.

Nous traversons l'île en direction du phare des Baleines.

Cette petite île est sublime, bien entretenue, en osmose avec la nature. Tout autour de nous, des petites maisonnettes blanches aux volets verts et des touristes  qui circulent à vélo. Nous nous sentons presque idiot de rouler en voiture!

Nous traversons les villages de :

* Rivedoux-plage

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* La Flotte

Sur la route, nous apercevons l'abbaye des chateliers du XIIème siècle dont les vestiges suffisent à faire rêver à ses splendeurs passées...

* Saint Martin en Ré

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Nous nous arrêtons pique-niquer au milieu des pins. Et ce n'est qu'après le repas que nous nous apercevons que tout près après la traversée des pins et d'une dune, une plage sublime appelle à la baignade : la plage des Conches. Quelques blockhauss construits par les allemands lors de la seconde guerre mondiale jonchent sur le bord de la plage.

 

Le soleil est encore brûlant aujourd'hui et il est impossible de rester sur la plage sans parasol. D'autre part, même si l'endroit est magnifique, nous savons qu'une seule journée sur l'île de Ré, c'est infiniment trop court! Alors zouu! 

Nous allons ensuite au phare de la Baleine et au musée des Phares (pas forcément à faire...). Mon grand homme et mon p'tit homme ont le vertige et ne peuvent pas grimper tout en haut. Dommage, la vue est belle...

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La chaleur est intense et la famille fatiguée. Néanmoins, avant de quitter l'île, nous avons bien envie de découvrir les marais salants via l'écomusée de Loix.

Un peu d'histoire pour cela que ça intéresse... Au départ, l'île de Ré était constitué de quatre îlots. La nature et l'homme les ont rassemblés pour ne former qu'une seule partie. Tous les éléments étaient propices à la création des marais salants rétais, ce que firent des moines au 12ème siècle. Au 19ème siècle, c'est l'apogée  de la production salicole qui atteint plus de 30 000 tonnes par an avec 1550 ha de marais (18% de la surface de l'île).

- Rappelons que le sel était à l'époque indispensable à l'homme car il permettait de conserver les aliments quand nos réfrigérateurs n'existait pas encore (inventés début 20ème) et que le peuple a dû longtemps s'acquitter de la gabelle, impôt considéré comme injuste et qui a suscité bien des révoltes -

Après une période de déclin à partir de 1850, une politique active de relance de l'exploitation salicole en 1990 permet à de jeunes producteurs de s'installer de remettre en état des marais abandonnés.

Notre guide nous montre différentes plantes : la salicorne, l'obione, la moutarde noire... et différentes espèces d'oiseaux présents à cette époque : l'aigrette garzette, l'échasse blanche et l'avocette élégante.

Une visite enrichissante à faire si vous allez sur l'île de Ré...

 

Mercredi 20 juillet : Après midi à Rochefort : Musée de la Marine et fin du jeu Rallye

La matinée est consacrée aux tâches ménagères. Même en vacances, il faut bien en faire un peu...

Nous retournons à Rochefort pour le musée de la marine. Munis d'audiophones, c'est la première fois que les enfants avancent moins vite que nous dans un musée!

L'histoire du Radeau de la Méduse interpelle les petits loups. Ah bon??? les hommes peuvent se manger entre eux?....

 

Jeudi 21 juillet : La cité de l'huître à Marennes et Hiers-Brouages

L'huître n'a maintenant plus de secret pour nous! 

Bon, j'avoue, j'ai beaucoup moins aimé que la sortie sur les moules de bouchot de nos vacances dernières avec un guide de l'office de tourisme qui nous avait emmené en chaland au coeur de l'activité mytilicole...

On apprend, oui bien sûr... mais lire des panneaux, c'est moins sympa que d'être aux côtés des hommes en activité en mer et d'avoir une personne qui nous décrit et nous explique les choses. Nous avons bien eu une visite dans une authentique ferme ostréicole en activité avec une animatrice fort douée mais c'était trop court et surtout fort bondé, donc difficile de poser des questions.

Sur le chemin du retour au gîte, nous avons fait une halte à Hiers-Brouages, petit village pittoresque chargé d'histoire et aux multiples boutiques d'artisans et créateurs.

 

Vendredi 22 juillet : La Rochelle et Fouras

Que La Rochelle est belle! Je ne m'en souvenais pas et pourtant je sais que j'ai déjà foulé ses terres il y a de cela presque une trentaine d'année...

L'office de tourisme nous propose un petit circuit d'une heure et demie pour découvrir la ville. Et l'émerveillement est au RDV à chaque coin de rue!

"Véritable musée à ciel ouvert, le centre historique de La Rochelle regorge de trésors d'architecture. Toutes les époques sont représentées"

 

Nous souhaitons finir la journée sur la plage de Fouras mais le vent est frisquet une fois arrivé à destination! Après avoir transpiré à grosses gouttes ces jours derniers, aujourd'hui, la baignade est compromise...

A la grande joie des enfants ;-), nous décidons donc de faire une balade au départ du Fort Vauban sur l'avenue du Bois Vert. De bien belles demeures tout au long de ce chemin qui témoignent du prestige ancien de Fouras.

 

Cette semaine en Charente Maritime se termine. C'est une destination plus "patrimoine" que "nature". Pas de paysage à couper le soufle (sauf sur l'Ile de Ré, bien sûr!!!) et ça m'a manqué un petit peu... En revanche, Rochefort et La Rochelle sont des petits paradis pour les amoureux des vieilles pierres comme moi!

La réserve naturelle de Moëze n'a pas vraiment d'intérêt en visite libre comme nous l'avons faite mais peut être avec un guide en visite organisée, est-ce mieux?

L'île de Ré est magnifiiiique : un jour ne suffit pas!

 

 

Samedi 23 juillet : Départ pour la Vendée 

Balade en barque dans les marais poitevins

Cinéscénie du Puy du Fou

 

Dimanche 24 juillet au mardi 26 juillet : 3 jours au Puy du Fou

Effectivement, on nous avait prévenu et on a vu : ce parc est grandiose! 
J'ai été à maintes reprises époustouflée par les prouesses techniques et les réalisations artistiques. Les Amoureux de Verdum m'ont même donné des frissons et m'ont fait monter les larmes aux yeux!!! Les spectacles Le secret de La Lance et le dernier Panache m'ont particulièrement plu sans oublier bien sûr la cinéscénie! Fondé par Philippe De Villiers en 1978 (année prometteuse... ;-) ), le Puy du Fou grandit d'année en année pour devenir aujourd'hui le "meilleur parc au monde".


Jusqu’au Moyen Age, l’île de Ré était composée d’îlots: Ré, le plus grand, qui correspond à la partie sud de l’île actuelle et les îlots d’Ars et de Loix (l’îlot des Portes s’étant rattaché à celui d’Ars dés le premier millénaire). Peu à peu, les passes entre ces différents îlots se sont comblées par le dépôt naturel d’alluvions argileux: le bri. Ainsi se mirent en place, grâce à ces sédiments imperméables et à des conditions climatiques propices, les éléments favorables à la création des marais salants rétais. Pour cela, ces terrains ont été gagnés sur la mer grâce à l’édification de levées préservant cesprises de la montée des eaux lors des grandes marées (voir notre carte ci contre).

Bien que les premiers marais salants rétais aient vraisemblablement été bâtis dés le XIIème siècle par les moines de l’abbaye de Saint Michel en l’Herm, seigneurs des îlots d’Ars et de Loix, l’activité salicole n’a réellement pris son essor qu’à partir du XVème siècle. Au XIXème siècle, il y a 1550 hectares de marais salants en activité (soit 18% de la surface de l’île de Ré). C’est alors l’apogée de la production salicole qui atteint plus de 30 000 tonnes par an et qui assure une grande part de la richesse de l’île.

A partir des années 1850, commence une longue période de déclin et d’abandon d’une grande partie des marais salants rétais. Le manque d’entretien des levées protégeant les prises entraîne la perte de certains marais à nouveau envahis par la mer. A l’aube des années 1990, les sauniers rétais semblaient voués à disparaître. Fort heureusement, depuis une dizaine d’années, une politique active de relance de l’exploitation salicole a permis à de jeunes producteurs de s’installer et de remettre en état des marais abandonnés, perpétuant ainsi ces savoirs-faire séculaires.

 
Rochefort
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